mardi 23 février 2010

Jamman, la chasse aux bourdons !

Ce sampler de scène est un nouveau compagnon sur lequel je lorgnais depuis quelques années. J'ai bien fait de passer le cap, car il me permet enfin de disposer de toute la panoplie de bourdons "virtuels" adaptés à toutes les tonalités de mes chanters et lévriads. Sans trop me ruiner et sans trop m'encombrer (car la boîte est solide et assez lourde).
Cela résout également le problème de la justesse et surtout de la prise de son, qui nécessite perche ou HF. Cela permet enfin une commande précise du démarrage et de l'arrêt, et donc une insertion plus souple dans les structures musicales des morceaux.
Avec Caliorne c'est par exemple parfait pour le passage "Trad" avec un biniou en FA de notre Plinn Ton Double.

Au delà ce cet usage, disposer d'un sampler sur scène permet de également de balancer des boucles à la volée... et tout ça avec une seule entrée sur la table de mix.

Le seul bémol est j'ai acheté le modèle mono, juste avant que le stéréo ne sorte. Celui-ci disposant également des switchs aux pieds Up/Down intégrés, sans passer par un pédalier externe.

vendredi 5 février 2010

Symphonie VIII de Philippe Chamouard - 2010

Interprétation d'une adaptation d'Amazing Grace, incorporée par l'auteur à sa Symphonie.
Enregistré au conservatoire de Rouen, à la suite du concert.

Ré-edition de mars 2013, format DigiPack avec livret :



Edition originale de mars 2010 :

jeudi 4 février 2010

8éme Symphonie de Philippe Chamouard

Le compositeur Philippe Chamouard m'a contacté fin 2009 pour un projet inédit : interpréter "Amazing Grace" avec... un orchestre symphonique !
Il avait inclus ce "tube" de la cornemuse au sein du 3éme mouvement de sa 8éme symphonie et cherchait un interprète, pour accompagner l'orchestre symphonique du conservatoire de Rouen. Le projet m'a aussitôt séduit. Et je n'ai pas été déçu...
Après quelques temps pour mémoriser les adaptations du thème, j'ai rejoint Rouen pour la première répétition, une semaine avant la représentation. Et là, le choc !
Pour moi comme pour les oreilles des musiciens, pas habitués à ce timbre et ce volume sonore. Parmi les difficultés que j'ai découvertes ce soir là, l'impossibilité d'entendre les autres instruments, sauf à de rare moments, la gestion de l'accord de la cornemuse qui avait pris froid, et le suivi du tempo à la baguette. Cela change du clic ;-)

Ayant eu une semaine pour digérer cette première rencontre, le "raccord" l'après-midi avant la première nous a permis de déterminer avec le chef d'orchestre et le compositeur les meilleures solutions pour inclure la cornemuse à l'ensemble. La salle du Théâtre des Arts de Rouen offrait un volume particulièrement intéressant. La position de la cornemuse dans l'orchestre a été reculée. Et nous avons validé la méthode pour faire varier le volume sonore pour l'introduire en douceur : partir des coulisses, avec le secours des régisseurs pour la synchro et le franchissement des portes, fermées au démarrage.
Le soir, après un accord bien stabilisé, et grâce à la direction énergique de Claude Brendel, la représentation s'est bien déroulée.

Enfin dernière étape avec l'enregistrement 3 jours plus tard, au conservatoire. Cette fois, nous avons placé la cornemuse dans le hall, avec le relais visuel d'un coach personnel pour le tempo. Après de nombreuses prises nous avons mis tout cela dans la boîte. Vivement la sortie du CD pour entendre le résultat, car le volume de la cornemuse m'a empêché de l'entendre jusqu'à présent ! C'est le coté le plus frustrant...

Un grand merci à Philippe Chamouard (Compositeur), Claude Brendel (Chef d'orchestre), tous les musiciens de l'orchestre symphonique du conservatoire, Christophe Mazzella (Ingé Son), Frédéric (Coach personnel pour le tempo :-)) et les régisseurs du Théatre des Arts de Rouen pour cette très belle expérience...